Version PDF Imprimer cette page

CTP Univ. Rennes 1 du 9 mars 2011

Comité Technique Paritaire du 9 mars 2011 de l'Université Rennes 1

 

intervention liminaire SNPREES-FO

Le cadre du référentiel d'équivalences des enseignants-chercheurs

C’est dès le 11 septembre 2007, lors d’une rencontre du SNPREES-FO avec le ministère, que nous avons demandé « l'établissement d'un barème national pour toutes les tâches d'enseignement qui apparaissent dans les maquettes de formation ».

Lors de notre audition par la Commission Schwartz le 3 mars 2008 ainsi que le 21 avril 2008 lors de l’audience du SNPREES-FO avec le Chef de Cabinet de Mme Pécresse, nous avions réitéré notre demande d’ouverture de négociations, sur l’élaboration d’un tableau national d’équivalence des nouvelles tâches d’enseignement contenues dans les maquettes habilitées (soutenances de stages, etc.). Négociations que nous avons obtenues.

Entre temps, rappelons que dans ce cadre de négociation nous avons obtenu une garantie essentielle dans le nouveau décret statutaire du 25 avril 2009 : à savoir que la modulation ne peut se faire sans l’accord de l’intéressé. Sans cette garantie, la modulation des services aurait abouti à l’obligation de remplir des tâches de toutes natures, indépendamment du corps d’appartenance au gré des besoins de l’Université.

Dans le cadre des négociations qui ont suivi sur le référentiel, c’est le 18 juin 2009 que le SNPREES-FO a obtenu, lors d’une réunion Ministère-CPU-Organisations syndicales représentatives, l’accord de principe du Ministère sur le fait que l’arrêté distingue d’une part les deux missions fondamentales des universitaires, enseignement et recherche, d’autre part les autres « activités » qu’ils pourront se voir confier ; les premières relevant de la définition statutaire du temps de travail (obligations de service), les secondes devant comme actuellement relever du volontariat, et devant donc être comptabilisées dans le temps de travail (ce qui doit être l’objet du « tableau d’équivalence »), car volontariat n’est pas bénévolat ; si ce n’était pas le cas, le président disposerait de la possibilité d’imposer des activités autres que l’enseignement et la recherche, ce qui réintroduirait de fait la modulation de façon déguisée.

Le décret statutaire des enseignants-chercheurs définit leurs fonctions (article 3) en distinguant comme missions fondamentales enseignement et recherche (article 2). Le SNPREES-FO a donc obtenu que ce soit bien sur cette base que le référentiel annexé au décret statutaire soit constitué.

Tel est donc le cadre de la discussion d’aujourd’hui en CTP où nous allons examiner justement la déclinaison locale de ce référentiel.

Encore un point sur ce cadre proposé à la discussion. Il faut bien mesurer l’inquiétude chez les collègues enseignants chercheurs (mais aussi les PRAG et PRCE) quant à la façon dont sera décliné le référentiel national et à l’utilisation qui en sera faite à l’Université dans le contexte d’autonomie imposé par la LRU et les RCE. Ce référentiel va en effet s’inscrire au cœur même de la définition des services de ces collègues.

Nos observations sur la forme

Le rappel du cadre nous amène tout d’abord à pointer le déficit criant de possibilité de négocier à l’Université de Rennes-1. Par lettre du 7 février nous nous adressions ainsi à vous M. le Président afin d’obtenir communication du document et d’une audience pour vous présenter nos remarques, analyses et revendications sur ce sujet. Nous regrettons que, jusqu’à ce jour, il a été plus facile pour nous de déposer des revendications auprès de la Ministre qu’auprès du Président de l’Université.

Négocier ne signifie pas seulement participer aux instances où nous sommes élus. Négocier, c’est la possibilité pour un syndicat d’obtenir des audiences avec le Président afin de lui présenter ses revendications et analyses des projets en cours d’élaboration. Force est de regretter que depuis la mise en place de ce CTP, nous n’avons jamais eu de telles possibilités. Au niveau national, ça n’est qu’après des rencontres bilatérales syndicat-ministère et éventuellement des rencontres multilatérales que les projets ministériels sont soumis aux instances paritaires (CTPU, CTPMESR, etc.). Et bien souvent, le projet final – tout en ne répondant pas à nos exigences (ce qui justifiait notre vote négatif) – comportait la prise en compte de certaines de nos demandes constituant autant de garanties que nous avions réussies à sauver.

C’est pourquoi aujourd’hui, faute d’avoir pu être entendus lors de telles audiences de négociation, nous souhaitons pouvoir présenter l’ensemble de nos observations dans le but d’améliorer le document présenté par l’administration. Ce sera l’objet des propositions que nous ferons au cours de l’examen détaillé du projet de l’Administration.

Beaucoup de questions que nous nous posons auraient, au minimum, pu en effet trouver des éclaircissements dans un tel cadre. D’ailleurs, ce que nous rappelons ici, en termes de demande de négociation préalable de notre part, n’est que la réitération de notre demande effectuée à plusieurs reprises en CTP depuis début 2010. Cette demande est par ailleurs conforme au « mode d’emploi » du référentiel national qui stipule qu’il doit y avoir « une concertation la plus large possible ».

Le processus normal, et qui est celui mis en œuvre à l’échelle nationale, est :

  • négociation avec les organisations syndicales en vue de rechercher un accord dans la perspective d’infléchir une décision à venir ;

  • consultation du CTP ;

  • décision par le CA.

L’ordre du jour du présent CTP annonce la « Présentation du projet de référentiel des activités des enseignants-chercheurs et proposition d'un groupe de travail issu du CTP conformément à l'article 25 du règlement intérieur ».

Lors d'une première lecture de cet intitulé, qui est un peu maladroit dans sa forme, nous l'avions compris comme voulant dire proposition issus d'un groupe de travail et ce groupe de travail étant celui qui a produit le projet de référentiel (au sein de l'administration).

Mais cela n'avait pas de sens étant donné que la composition de ce groupe de travail n’est pas paritaire (ce que prévoit l’article 25 du règlement intérieur de ce CTP) : il n’y a même aucun représentant de la parité syndicale. De même, aucun compte-rendu de réunion (ce que prévoit pourtant l’article 25 du règlement intérieur) n’a été transmis aux représentants de la parité syndicale.

Alors que jusqu'à présent le processus s'est déroulé sans négociation, nous interprétons donc cette phrase comme voulant dire que la direction accepte enfin d'ouvrir des négociations et qu'il s'agit de mettre en place un AUTRE groupe de travail, issu du CTP, pour cela.

Si tel est le cas nous nous en félicitions et comme nous vous l'avons écrit le 7 février, le SNPREES-FO répondra présent sur la base des revendications des personnels.

Nos observations sur le fond

Il est curieux qu’un paragraphe très important du « mode d’emploi » officiel ne soit pas rappelé au milieu de la page 11 (après les 3 catégories), ce paragraphe est le suivant :

« Les activités recensées dans le référentiel d’équivalences horaires, une fois converties en temps de travail effectif ou en équivalent TD, doivent être prises en compte comme temps de travail dans le tableau individuel de service. Cette prise en compte peut contribuer à l’accomplissement par l’enseignant-chercheur concerné de ses obligations statutaires d’enseignement ».

À la page 11 : il y a contradiction entre le bas de la page 11 qui stipule à juste titre que « cette délibération fixe également les équivalences horaires applicables à chacune des activités correspondant à ces fonctions » et le fait que la quasi-totalité de ce qui est listé dans les PRP et PCA (et figurant dans le référentiel national) ne peuvent pas rentrer dans le service statutaire des enseignants chercheurs en application du référentiel. Par exemple l'activité 3A est aussi dans le référentiel national : « Activité pédagogique, III, Responsabilité de départements, filière, (...) », or elle n'est pas listée dans les activités entrant dans le service des enseignants-chercheurs en application du référentiel.

Nous demandons que ces activités, qui figurent dans le référentiel national, soient également listées dans le tableau d'équivalences horaires établi localement en application du référentiel national.

D’autant que, comme nous l’avons déjà indiqué par lettre au Président, il est une phrase importante rappelée dans le document qui nous est soumis : « Le référentiel n’a pas vocation à l’exhaustivité (…) il peut être enrichi ». À aucun moment il n’est écrit qu’il peut être appauvri…

En conclusion : nos revendications

Afin d’éviter toutes les difficultés d’interprétation, nous demandons que le référentiel d’équivalence horaire établi à Rennes-1 en application de l’arrêté du 31 juillet 2009, soit établi sur le même format que celui annexé à l’arrêté.

Nous demandons également que l’intégralité des activités à la fois présentes dans le référentiel national d’équivalence horaire et effectuées à Rennes-1, soient clairement reprises telles quelles dans le référentiel établi à Rennes-1.

Cela signifie en particulier que les tâches du projet Rennes-1 qui sont exclusivement prévues dans les PRP ou PCA, doivent être également intégrées dans le référentiel d’équivalence de Rennes-1 et ce, en respectant le tableau de l’annexe de l’arrêté.

Nous demandons que les équivalences correspondent le plus possible à la réalité du temps de travail effectif que les tâches correspondantes impliquent.

Pour les activités donnant lieu au versement de la PRP ou de la PCA, les enseignants-chercheurs doivent avoir la possibilité de choisir entre primes et décharges de service (au titre du référentiel).

Comme nombre de PRAG et PRCE effectuent des tâches énumérées au titre des PRP et PCA, nous demandons que soit précisé le fait que les PRAG et PRCE sont également éligibles à ces primes.

Les enseignants (ou enseignants-chercheurs) à temps partiel doivent être éligibles à ces primes. Ils doivent pouvoir également intégrer dans leur obligation de service des tâches énumérées au titre des PRP et PCA.

 

Lecture de l'intervention liminaire du SNPREES-FO.

Intervention liminaire de la FERC SUP CGT. La bureaucratie induite pas les RCE pèse, sans moyens humains supplémentaires. Problème persistant de retard de carrière.

Prime versée en fin d'année. Cette prime n'a pas été versée aux contractuels titularisés au 1er octobre. Je demande que ce versement soit fait maintenant.

Agir pour les droits des femmes. Calcul des congés maternité des enseignants-chercheurs. Réglons ce problème avant le référentiel. Calcul de la réduction de service indépendante de la date de naissance. Réflexion à avoir sur réduction. Il faut un groupe de travail sur ce sujet, mis en place par le VP RH enseignants-chercheurs.

SNPREES-FO. La circulaire Duwoye est mal appliquée à Rennes 1.

Président. CTP spécifique aujourd'hui. Demande de faire un écrit et les questions seront inscrites lors d'un prochain CTP.

Informations du Président

Contrat quinquennal. Visite de l'AERES il y a 3 semaines. L'AERES s'est réunie la semaine dernière. Dossier va être relu et devrait nous être adressé fin mars, début avril. Le Président aura peu de temps pour répondre.
Vous serez informés dès que j'aurai ce rapport. Fin septembre, début octobre : document contrat quinquennal. Nous en sommes à l'évaluation des labos (l'OSUR, IGR GFAS)

Initiatives d'Excellence. Des auditions sont programmées la semaine prochaine. 17 mars. Des résultats seront publiés sur la SATT (société d’accélération du transfert de technologie).

Approbation du PV de la séance du 4 janvier

Le SNPREES-FO demande 2 modifications au projet de PV.

Le PV est adopté après acceptation des demandes de modifications.

Présentation du projet de référentiel

Le Président. On est maintenant dans une phase de discussion. Le CTP doit donner son point de vue. Ses propositions doivent être discutées. Vous avez les bases. On est là maintenant pour les amender. On va prendre le temps pour en discuter. Ce référentiel on l'aborde avec un certain nombre de principes. On a des questions sur ce qu'on met dans le référentiel et ce qu'on ne met pas. Il faut lucidité au niveau budgétaire. Facteur budgétaire est un facteur limitant. Ne pas en tenir compte serait déraisonnable. Il faut analyse précise des conséquences. Ce sera prime ou référentiel. Conséquence au niveau des activités des composantes, peut générer un nombre d'heures complémentaires important.
On est là pour donner sa valeur au travail des enseignants-chercheurs mais dans un contexte économique. Il faut trouver équilibre.
Première présentation, échange. Il doit y avoir en parallèle un travail sur le volet enseignant et on l'a à l'esprit.

Présentation du projet par M. Oudadesse.
Bénévolat.
Il s'agit d'aider, pas de pénaliser.
Modifs en rouge datent d'hier.
PRP : conversion en décharge doit se faire en concertation avec la direction de composante.

SGEN-CFDT. Le SGEN n'était pas partisan du statu quo. Ce sujet nous intéresse, c'est pourquoi le sgen avait demandé à ce que le CTP soit associé. Cette proposition de groupe de travail arrive tardivement. Il participera au GT.
Tous les éléments du référentiel ont vocation à être intégrés au référentiel. Prise en compte des charges réelles. Echéancier pour prendre en compte problème budgétaire.
La différence entre prime et tâche prise en compte dans le référentiel.
Des enseignants-chercheurs à temps partiels ne peuvent pas toucher la PRP. Cela maintiendrait la non prise en compte.
Nous notons activité référent.
Sur la modulation, le SGEN l'a acceptée dans le cadre du décret. La modulation ne peut être conçue comme une sanction. Nous ne pouvons pas accepter la convention de service avec le directeur de composante. Il faut un cadre.
Modulation négative existe aussi dans le décret.

Président. C'est une base sur laquelle il va falloir qu'on travaille. Projet de convention peut permettre qu'un E-C s'intègre dans projet de recherche ou autre. Il faut qu'on travaille sur garde-fou. Il faut de la souplesse. Il faut éviter dérive.

Ferc Sup CGT. Ce dossier va induire une surcharge de travail en temps et en complexité pour les composantes et la DRH.

SNPREES-FO. On ne met pas bénévolat et volontariat sur le même plan. Volontariat doit être pris en compte. On se félicite que le Président laisse du temps à la négociation.
La où on n'est pas d'accord c'est conditionnement au budget. C'est pour reconnaître le travail effectif des E-C. Nouveaux droits qui ne doivent pas être conditionnés. Mélange des genres dans le document, il faut distinguer droits et qui finance.
On demande le même format que l'annexe de l'arrêté, en 3 parties.

Président. Il y a peut être moyen d'arriver à une solution sur la présentation du document. Droit et comment on l'applique. Sur l'aspect réglementaire, proposition qui soit faite et qu'à la première réunion vous faites des propositions par rapport à ce texte, en tenant compte de l'aspect légal.

SNPREES-FO. Important qu'il y ait un texte réglementaire à destination des seuls personnels. Libre à l'administration de faire un autre document à destination des composantes.

FSU. Pour se rapprocher du référentiel. Des petites choses ont été oubliées. Intervenants extérieurs.

Président. Vous amenez les documents, on travaille dessus.
Le référentiel peut évoluer. Il faut qu'il y ait une lisibilité. On le met en place pour un ou 2 ans, et que tous les ans il y ait une analyse, qu'on prenne en compte aussi les éléments financiers et qu'on adapte, tous les ans.

FSU. Ce référentiel peut aussi être adjoint au plan quinquennal.

SNPREES-FO. Le ministère a dit qu'il financerait TP=TD et référentiel.

Président. Le ministère dit on le prend en compte. Mais il y a l'Excédent d'initialisation. Donc pas d'argent en plus.

Président : Maintenant on fait le Groupe de Travail.

La proposition de l'administration d'un groupe de travail avec 5 représentants de l'administration et 5 représentants du personnel, un par organisation syndicale représentée au CTP, est acceptée.

La première réunion de ce groupe de travail aura lieu le 24 mars.

Points divers

Le SNPREES-FO intervient sur l'accompagnement agents handicapés.

Comme le stipule la circulaire n° 2001-090 du 24 avril 2002 « Une des clés de la réussite de l'intégration professionnelle de l'agent handicapé est l'adaptation de son poste de travail lorsque celle-ci s'avère nécessaire ». Cette adaptation peut recouvrir trois facettes : l’aménagement matériel, l’organisation du travail, l’aménagement horaire, l’aménagement fonctionnel (emploi du temps plus souple…) ainsi que l’attribution d’un assistant.

Dans tous les cas, nous rappelons notre demande effectuée lors de plusieurs CHS, à savoir que la charge financière inhérente au maintien d’un agent handicapé dans son emploi ne doit en aucun cas être imputée à la composante ni au service dans lequel exerce l’agent. De même que c’est l’Université qui paie les pénalités pour le non-respect du quota d’emplois handicapés, c’est à l’Université de prendre en charge complètement cette dépense. Il en va de la qualité même des conditions du maintien de l’agent dans son service.

Nous ne comprenons pas les raisons qui font obstacle, lorsque la présence d’un assistant est attribuée à l’agent, à ce que le lieu de travail de cet assistant puisse être le domicile de l’agent lorsque l’agent continue son activité professionnelle à distance à partir de son domicile lorsque son handicap le nécessite. Cette possibilité est pourtant prévue par la réglementation.

Nous ne comprenons pas non plus la raison du refus de réévaluer les conditions de travail d’un assistant lorsque les conditions de travail (adaptation ou réévaluation quantitative des obligations de service) de l’agent sont modifiées. La réglementation prévoit pourtant que « Le temps de service de l'assistant sera évalué en fonction des besoins de la personne handicapée ».

Compte-tenu de ces constats montrant un dysfonctionnement, nous demandons que soit clarifiée au plus haut niveau et le plus rapidement possible la procédure d’accompagnement des agents handicapés de l’Université et ce, en conformité avec la réglementation.

Le Président prend acte.

Ferc SUP CGT. Où en est le dossier CRU (Comité Réseau des Universités) ?

Mme Ruaud, DGS. On a réexaminé le projet de convention envoyé par le GIP Renater fin février. On l'a fortement remanié car il ne correspondait pas à ce sur quoi on s'était mis d'accord en réunion. On l'a renvoyé au GIP Renater. Accord de Renater. On attend accord du ministère.

SNPREES-FO. Cela concerne les personnels, nous demandons à avoir connaissance de ce projet de convention. Cela permettra, si nécessaire, que nous fassions des propositions de modifications.

L'administration s'engage à nous le faire parvenir.

 

Élections CNESER

Collège A : Professeurs – Directeurs de Recherche

Collège B : Maîtres de Conférences - PRAG-PRCE

Chargés de Recherche

Collège : BIATOS - ASU – ITRF – Bibliothèques - ITA

Collège : Conservateurs des Bibliothèques

 

Scrutin le Mardi 22 Mars 2011

 

Des élus FO pour défendre les personnels de toutes catégories !

 

Votez Force Ouvrière

C’est voter pour la défense de nos droits,

de nos statuts, de l’Université et de la Recherche Publique

Contre les « restructurations » organisées par le Ministère