Force Ouvrière défend l’action sociale au CNRS.
Force Ouvrière défend l’action sociale au CNRS.
Le CNRS doit tenir ses engagements.
Il doit financer le CAES à hauteur de 1 % de la masse salariale et payer immédiatement le million d’euros qu’il doit pour 2010.
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Le Comité d’action et d’entraide sociale du CNRS (CAES) – Association loi 1901 – a été crée par les syndicats dont FO ; il est administré par des syndicalistes dont 3 administrateurs FO qui défendent les intérêts moraux et matériels des personnels en toute indépendance.
Le CNRS, employeur des agents du CNRS, charge le CAES de gérer l’action sociale en leur faveur. Pour cela, il le subventionne et met à sa disposition un certain nombre d’agents CNRS. Le CAES emploie également des personnels salariés.
Dans la situation où, pour satisfaire les marchés financiers, les droits et garanties des agents sont remis en cause (Révision Générale des Politiques Publiques, loi de « réforme » des retraites, dont FO demande l'abrogation), l'action sociale est essentielle.
Alors que de plus en plus d'agents se tournent vers le CAES, celui-ci, faute de moyens, ne peut répondre à toutes les demandes de certaines prestations comme les chèques-vacances, alors que cela devrait être un droit pour tous. FO se présente pour défendre l'action sociale au CNRS, donc le CAES, et pour que les attentes de tous les ayant-droits soient satisfaites.
Le CNRS doit tenir ses engagements de financement du CAES
Depuis 1993, tous les quatre ans, le CNRS signe une convention avec le CAES définissant ainsi les droits et devoirs de chacun. Tous les 4 ans, il s’engage à affecter 1 % de la masse salariale au soutien des activités du CAES, il n’a jamais tenu ses engagements, ce qui remet en cause un réel financement des activités ainsi que les tarifs dégressifs pour les personnels et en particulier pour les familles.
Ainsi, en 2010, il n’a versé que 0,85 % de la masse salariale. Il doit donc 1 000 000 €.
Le SNPREES-FO revendique auprès de la direction du CNRS concernant le CAES :
Le versement de la totalité de la subvention de 1 % de la masse salariale ;
Le maintien des personnels CNRS mise à la disposition du CAES ;
Le maintien des moyens, les locaux au CAES
FO demande que les non-titulaires bénéficient de l'action sociale et que le CNRS assure la dotation financière correspondante.
Défense de l'indépendance du CAES
Les 3 élus du SNPREES-FO ont agi selon un principe clair : la gestion du salaire indirect ou différé des personnels, actifs et retraités, réalisée par et pour les personnels, ITA et chercheurs, et non selon d’autres objectifs comme par exemple la rentabilité des activités socio-culturelles.
Fidèle à ses principes, le SNPREES-FO a clairement pris position contre l'entrée de la direction du CNRS au sein du CA du CAES. Cette position de fermeté, suivie par les autres syndicats, a permis de gagner lors du renouvellement de la convention CNRS-CAES (2010-2013).
Élection du Conseil d’Administration du CAES du CNRS VOTE PAR CORRESPONDANCE du 6 janvier au 27 janvier 2011  |
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Quelle gestion du CAES ?
Financièrement, le CAES a une gestion saine et le budget est équilibré. Mais FO conteste un certain nombre de choix qui ont été faits, et pèsent sur les finances du CAES, au détriment des prestations.
Actuellement, Le montant très élevé du remboursement des emprunts bancaires du CAES à la suite d’achats immobiliers (que FO n’avait pas jugés pertinents) empêche un réel financement des activités des comités locaux (CLAS) et de ce fait, les tarifs dégressifs appliqués ne permettent pas aux familles les plus modestes de profiter des activités, des séjours et des voyages proposés.
Pourquoi la majorité sortante au CA du CAES a-t-elle accepté de gérer des prestations telles que les Chèques-Vacances dans la plus totale opacité ? Le CNRS attribue une enveloppe financière ridicule - par rapport au nombre de demandeurs - que le CAES répartit sur la base du "premier arrivé, premier servi" à l’exclusion de tout critère social. Pour le SNPREES-FO, cela est contraire aux principes fondateurs du CAES: le syndicat FO est intervenu au ministère pour que les Chèques-Vacances soient un droit pour tous ; FO a obtenu un doublement de l’enveloppe allouée en 2010. Toutes les demandes des ayant-droits doivent être satisfaites.
Les représentants FO au CAES sont des syndicalistes : pas plus que lors des précédentes mandatures, nous ne pourrons tolérer que les personnels employés par le CAES soient gérés au mépris du Code du travail.
Défense du CAES
Le CAES du CNRS, comme le CNRS, comme l'ensemble de la protection sociale, est menacé. Le SNPREES-FO agira pour développer les conventions avec d'autres Comités d'action sociale (universités et EPST) mais reste fermement opposé à toute mutualisation de l’action sociale qui la placerait sous la coupe des universités autonomes.
Cela représenterait un pas vers la disparition de notre statut de fonctionnaires CNRS. FO refuse par ailleurs la fusion des corps ITA-ITRF demandée par d’autres syndicats et contre le rapprochement des statuts de chercheurs et d’enseignants-chercheurs. Sur le strict plan de l’action sociale, cela aboutirait à la perte des avantages sociaux pour les personnels CNRS des UMR qui doivent maintenant être gérés par les universités (l’action sociale des universités est en général moins importante que celle du CNRS).
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POUR LES CANDIDATS PRESENTES PAR LE SNPREES-FO
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