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Communiqué SNPREES-FO 35 du 5 février 2010

Communiqué du 05 février 2010

 

Quel avenir pour les UFR dans le cadre de l’autonomie des universités ?

Que se passe-t-il à l’Université Rennes 2 ?

 

La loi LRU sur l’autonomie des Universités – dont FO revendique l’abrogation – implique la restructuration des universités et de la recherche : fusions contraintes d’UFR, suppression d’antennes IUFM, désassociations d’Unités Mixtes de Recherche. Des disciplines et des pans entiers de la recherche devraient disparaître. Dans ce cadre, les récentes propositions de modification du fonctionnement des UFR à l’Université Rennes 2 sont préoccupantes.

Fin 2009, un Comité de Pilotage, désigné par le Conseil d’Administration, vient de proposer une refonte complète des conseils d’UFR et de leur bureau. La proposition d’inclure des "membres de droit" aux côtés des "membres élus" tend à remettre en cause un aspect démocratique de nos institutions universitaires.

Si cette proposition voyait le jour, on devrait ajouter aux membres élus (PR, MCF, BIATOS et étudiants) et aux membres extérieurs, tous les directeurs de département et directeurs d’unités de recherche en tant que "membres de droit". On arriverait alors à des Conseils d’UFR dont près de la moitié des membres ne seraient pas élus. De plus, le bureau ne pourrait fonctionner efficacement.

Pour Force Ouvrière, les Conseils d’UFR ne sont pas des Conseils d’Administration (en majorité nommés). Les Conseils d’UFR doivent respecter la collégialité universitaire pour assurer un équilibre entre disciplines ; les meilleures conditions de travail dans le respect des droits statutaires de chacun ; la représentativité et la liberté d’expression des élus des personnels de toutes catégories.

Cette proposition met en cause la démocratie au sein des institutions universitaires, au moment où la loi LRU dote de nouveaux pouvoirs des Présidents « libres et responsables » et des Conseils d’Administration qui seront tentés de contourner les droits et garanties nationaux contenus dans les statuts des personnels (BIATOS, PRAG, PRCE et ITA des EPST), ainsi que les droits et garanties nationaux des personnels contractuels.

En rappelant que la mobilisation des universitaires et l’action syndicale indépendante ont interdit à la Ministre d’aller au terme du processus de destruction des statuts de 1984 (seuls remparts contre l’arbitraire local), le SNPREES-FO invite les personnels à se réunir pour discuter des moyens de faire aboutir leurs revendications.

 

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